Chauffage urbain


Chaque année, le service public de chauffage urbain de la Métropole chauffe l'équivalent de 39 000 logements. Ce dispositif, géré par le Grand Nancy depuis 1983, délivre actuellement à ses abonnés une énergie d'origine renouvelable et de récupération (au niveau de l’usine de valorisation énergétique des déchets ménagers située à Ludres et des fumées des chaufferies biomasse) à hauteur de 70 %. Grâce à cette démarche, les émissions de gaz à effet de serre sont réduites de 53 400 tonnes par an (soit l’équivalent de 34 200 véhicules retirés de la circulation).

Centrale biomasse rue Victor à Nancy
Centrale biomasse rue Victor à Nancy

Depuis la création de son premier réseau de chaleur en 1964, la Métropole a largement développé les réseaux de chauffage urbain sur son territoire, tant en termes d'ampleur que d’un point de vue environnemental. Ce développement a été renforcé à partir de 1995 par la valorisation énergétique des déchets ménagers et l'intégration de chaufferies biomasse, contribuant ainsi à une approche plus durable de l'approvisionnement en énergie.

À l’horizon 2027, à l’issue du vaste programme de travaux de développement d’interconnexion actuellement en cours, la Métropole disposera de huit réseaux de chaleur : Saint Julien Kennedy, Blandan/Médreville, Plateau de Haye, Laxou-Villers, Saurupt, Vandœuvre ville et Vandœuvre Brabois et Saint-Max Essey Tomblaine.

Quartiers résidentiels, établissements scolaires, universités, piscines, hôpitaux, établissements publics et entreprises privées bénéficient de ce service public performant et compétitif.

 

Le saviez-vous ?

Les réseaux de chaleur de Saint-Julien, Kennedy et Vandœuvre Ville ont été plusieurs fois labellisés « Écoréseaux de chaleur » par l'association AMORCE, sur la base des données techniques et financières fournies. Ce label atteste des qualités des réseaux de chaleur sur les plans environnemental, économique et social. Une très belle distinction pour ces deux réseaux de chaleur de la Métropole.

Le réseau s'agrandit en permanence ! La Métropole poursuit une phase de développement de ses réseaux de chauffage urbain sur les communes de Saint Max, Essey-lès-Nancy et Tomblaine jusqu’en 2027. 

Chauffage urbain : comment ça fonctionne ?  Un réseau de chaleur se compose de :

  • Une ou plusieurs centrale(s) de production de chaleur,
  • un réseau de transport d'eau chaude et de vapeur,
  • une sous-station qui permet de délivrer la chaleur dans le bâtiment

Focus

Centre de valorisation des déchets

Le centre de valorisation des déchets situé à Ludres, valorise énergétiquement les ordures ménagères des habitants de la Métropole et de territoires alentours et délivre à la chaufferie de Vandœuvre-lès-Nancy la chaleur nécessaire au chauffage d’environ 12 000 foyers, permettant ainsi de limiter le recours à d'autres combustibles.

Quels sont les atouts du chauffage urbain ? 

  • Respect de l'environnement : faibles émissions de gaz à effet de serre réduite
  • Continuité du service et fiabilité technique des installations
  • Tarifs compétitifs et plus stables que les combustibles fossiles
  • Mixité énergétique : utilisation de différents combustibles pour une modularité accrue
  • Installation technique simple, sûre et compacte chez l'abonné(e)
  • Solution clé en main qui ne nécessite pas de provisions financières pour le renouvellement des équipements

Le chiffre

10 %

Le chauffage urbain dans le Grand Nancy présente à ses abonnés des tarifs compétitifs à l'échelle nationale. Le réseau du centre-ville de Vandoeuvre fait ainsi partie des 10 % des réseaux les moins chers de France !

Et côté transition énergétique ?  La loi du 17 août 2015 relative à la transition énergétique pour la croissance verte fixe des objectifs énergétiques à l'horizon 2030, tels que :

  • la réduction de 40 % des émissions de gaz à effet de serre par rapport à 1990
  • la diminution de 30 % de la consommation d'énergies fossiles par rapport à 2012
  • une couverture à hauteur de 32 % de la consommation énergétique finale par des énergies renouvelables
  • une multiplication par 5 de la quantité de chaleur d'origine renouvelable et de récupération livrée par les réseaux de chaleur

Le bâtiment constitue un secteur d'action prioritaire : il représente environ 40 % de la consommation d'énergie finale française et près de 25 % de la production de CO2. Dans ce cadre, la Métropole poursuit l'extension du service public de chauffage urbain, solution vertueuse, compétitive et pérenne.

Classement des réseaux de chaleur : la réglementation évolue

Focus

En vertu de la loi énergie et climat de 2019 et de son décret d’application du 26 avril 2022, les réseaux de chaleur du Grand Nancy sont classés depuis le 1er juillet 2023. Cette mesure visant à promouvoir le développement du chauffage urbainconsiste à imposer aux porteurs de projets de construction ou de réhabilitation importante l’étude du raccordement au chauffage urbain pour les bâtiments concernés, à partir d’une certaine puissance (100 kW) et dans une zone géographique définie (à moins de 100 mètres du réseau existant).

La Métropole du Grand Nancy a la responsabilité de définir le périmètre géographique et la puissance minimale pour l’application de cette obligation. Des dérogations à l’obligation de raccordement sont également définies. Vous pouvez retrouver toutes les informations relatives à cette mise en application au 1er juillet 2023 sur le lien suivant.
 

En savoir plus sur le classement des réseaux de chaleur

 

 

Infos pratiques

La Métropole a confié l'exploitation de ses réseaux par contrats de délégation de service public. Le réseau de Vandoeuvre et sa périphérie est géré par la société Seev. Les réseaux Grand Nancy (hors Vandoeuvre et sa périphérie) sont confiés quant à eux à la société Estia (filiale de la société Dalkia).